Fédération des Professeurs Français Résidant à l’Etranger

FPFRE ?

La Fédération des professeurs français résidant à l’étranger fondée en 1932 fut présidée par Léon Guinet et soutenue en particulier par le ministre de l’Éducation nationale Jean Zay. Elle comprend, en 1939, 1500 membres actifs. En 1957, la fédération compte 25 associations dans le monde, auxquelles s’ajoutent les adhérents individuels, résidant provisoirement en métropole.
Responsable(s) : Présidents successifs : Alfred Fichelle, Lucien Bochet, Michel Laurencin, Léon Werchowski, Raymond Uny (président actuel)

La FPFRE rassemble les personnels enseignants, administratifs et culturels français en fonction à l’étranger (ministère des Affaires étrangères, Agence pour l’enseignement français à l’étranger) ou exerçant au titre de la coopération (enseignants, coopérants techniques) ou dans les DOM-TOM, expatriés, résidents ou recrutés locaux. Elle est représentée par ses associations et sections locales et siège dans les commissions ministérielles et centrales d’affectation des personnels à l’étranger.

La FPFRE défend les intérêts matériels et moraux de ses adhérents, entend promouvoir la langue et la culture françaises à l’étranger et profiter des vacances scolaires dans les dom-tom ou outremer. Indépendante des systèmes politiques, attachée au pluralisme syndical, elle est au service des personnels à l’étranger et n’est pas l’expression de consignes métropolitaines.

La Fédération a assuré durant de longues années la publication bi annuelle d’une revue destinée à ses adhérents.

Ce blog prend la suite de cette publication.

Il à pour objet de diffuser :

77ème Congrès de la FPFRE : Rapport du Président Raymond UNY


Je tiens à remercier Monsieur le Député Pouria AMIRSHAHI, Madame Maeva BOITEL sa collaboratrice, et Monsieur Benoît SOULIER son attaché parlementaire qui nous permettent de nous réunir aujourd’hui dans cette salle de l’Assemblée Nationale.

Lors du 76ème congrès du 8 juillet 2024, j’ai été élu pour présider la Fédération des Professeurs Français Résidant à l’Etranger. 5ème président de cette fédération, crée en 1932,

J’ai succédé à Léon WERCHOWSKI, lui-même élu en 2008.

Auparavant notre Président d’Honneur Michel LAURENCIN avait présidé la Fédération pendant 26 ans, période qui a connu de grands bouleversements.

Je voudrais remercier Michel LAURENCIN, Philippe WALTER, et tous les collègues du Comité exécutif pour leur soutien, et en particulier Marc JAMOIS pour la tenue du site, tout au long de cette année.

Au cours de ce premier mandat, de nombreux évènements sont intervenus, avec l’impression que tout s’accélère autour de nous!

Les élections sénatoriales se sont déroulées au mois de septembre 2024 marquées par le changement de majorité, et le départ du Sénateur Christian COINTAT qui ne se représentait pas. Nous lui renouvelons tous nos remerciements, qui s’adressent également à Madame Anne De TISSOT, son attachée parlementaire, pour nous avoir permis pendant de nombreuses années de nous réunir au Palais du Luxembourg.

Monsieur le Sénateur Christophe André FRASSA et à Madame Nathalie JOLIVET, son attachée parlementaire, nous ont permis de continuer à nous réunir, notamment pour les deux dernières Commissions permanentes, dans ce lieu prestigieux. Nous leur renouvelons tous nos remerciements.

Autre départ, celui du Sénateur André FERRAND, qui quitte également le Sénat, mais reste Président de l’ANEFE, et garde le contact avec l’enseignement français à l’étranger ; L’Association Nationale des Ecoles Française de l’Etranger qui avait été créée en 1975, par le regetté Jacques HABERT qui nous a quittés le 6 aout 2022.

Nous saluons nos nouveaux élus : Madame Jacky DE ROMEIDI et Monsieur Olivier CADIC

Les Sénateurs représentant les Français établis hors de France sont à ce jour:

Christophe André FRASSA, Christianne KAMMERMANN, Jean-Pierre CANTEGRIT, Joëlle GARRIAUD MAYLAM, Louis DUVERNOIS, Robert DEL PICCHIA, Jean Yves LECONTE, Richard YOUNG, Claudine LEPAGE, Hélène CONWAY-MOURET, Olivier CADIC, Jacky DEROMEIDI.

Les Français établis hors de France ont onze députés pour les représenter :

Alain MARSAUD, Arnaud LEROY, Christophe PREMAT, Claudine SCHMID, Frédéric LEFEVRE, Meyer HABIB, Philip CORDERY, Pierre-Yves LEBORGN’, Pouria AMIRSHAHI, Sergio CORONADO, et Thierry MARIANI.

Comme chaque année beaucoup de nos collègues à l’étranger ont eu à subir dans leurs activités professionnelles les contrecoups des troubles politiques locaux : au Mali, en Centrafrique, au Burundi, en République Démocratique du Congo, dans plusieurs pays du Moyen-Orient, en Ukraine… entre autres. Autant d’exemples qui montrent qu’il est de plus en plus difficile pour les enseignants et les Français en général de s’expatrier dans certains pays désormais qualifiés de pays à risques. Et si ce ne sont pas les troubles politiques qui ont perturbé la vie de nos collègues, ce sont des évènements d’un tout autre ordre qui ont pu être générateurs de difficultés diverses ; je pense ainsi à nos collègues de Guinée qui ont eu à composer avec le virus Ebola, ou encore à nos collègues de Katmandou qui ont eu à faire face aux conséquences d’un violent séisme.

Parmi les évènements marquants, on peut encore citer ceux du mois de Janvier 2015, et l’émoi des Français, après l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo et les autres personnes ayant le malheur de se trouver sur leur chemin, par des terroristes se disant Islamistes.

On s’inquiète alors que de nombreux jeunes sont enrôlés pour faire le Djihad en Syrie ou en Iraq, par Internet ou par les réseaux sociaux, souvent à l’insu de leur famille.

En Libye qui n’a plus de gouvernance, les réfugiés de toute l’Afrique jusqu’au Moyen Orient, se rassemblent pour fuir leur pays, et essayer de venir en Europe où ils aspirent à un avenir meilleur.

On voit alors des drames en mer, car des passeurs peu scrupuleux, remplissent des embarcations sans sécurité. Chaque jour apporte son lot de naufrages et de pertes de vie humaine.

La Tunisie voisine qui n’est pas remise de sa ‘révolution’ est touchée par le terrorisme.

La crise économique est toujours bien présente en Europe. La situation en Grèce a fait la une des médias pendant plusieurs semaines.

Le chômage continue d’augmenter en France, et toutes les mesures du gouvernement s’avèrent sans grande efficacité pour le moment.

Et l’on constate, élections après élections, que les régimes en place sont ébranlés, les politiques apparaissent de moins en moins crédibles pour faire face à la situation.

Les élections professionnelles de décembre 2024. La Liste d’Union, n’ayant pu se faire, la FPFRE ne s’est pas présentée. Il n’y a pas eu de surprises quant aux résultats

L’AEFE a fêté ses 25 années d’existence en avril 2015 Nous n’avons pas été invités, mais rien d’étonnant à cela ! Mes demandes d’informations n’ont jamais de réponse !

La situation financière y est de plus en plus difficile et l’Agence compte sur l’autofinancement des établissements. Le niveau des élèves est encore bon, mais l’école sera-t-elle encore accessible financièrement aux parents dont les revenus sont modestes!

Mais ce qui fait l’actualité en ce mois de juin c’est la réforme du collège. Cette réforme qui est promulguée, le même jour, où de grands syndicats enseignants défilaient dans les rues en manifestant leur opposition.

Les réformes dans l’enseignement : tout un programme !

Déjà en 2010, dans son rapport moral, le président de la FPFRE Léon WERCHOWSKI évoquait le rapport du député du Doubs Jacques GROSPERRIN sur « la mise en œuvre du socle commun de connaissances et de compétences au collège » ;

Ce socle commun présentait ce que tout élève doit savoir et maîtriser à la fin de la scolarité obligatoire. Il distinguait 7 compétences :

Le rapporteur recommandait une réforme en profondeur du collège :

Les établissements doivent être responsabilisés. Ils doivent devenir des entités autonomes.

Leur organisation pédagogique, le recrutement local des enseignants doivent relever de la responsabilité des chefs d’établissement et des Conseils d’Administration.

Les métiers de l’enseignement seront transformés : bivalence, allongement du temps de présence des enseignants dans les collèges, mission à caractère civique et social, échanges des services avec les écoles, durée des cours et horaires modifiés.

Ce rapport avait été très critiqué à cette époque, le SNALC- CSEN l’avait même qualifié « d’horreur pédagogique ». Ce socle serait surtout un instrument de conditionnement idéologique, une sorte de « SMIC culturel », un brevet de savoir-être-bien-pensants et non un instrument de transmission des savoirs et d’émancipation des élèves.

Cette réforme se traduirait pour les professeurs par une augmentation du temps de présence des enseignants du second degré, (diminution des heures de cours, mais augmentation des heures de coordination pédagogiques, des heures de soutien, et des heures d’accueil des parents). Le développement de l’autonomie des établissements conduirait au développement d’un enseignement à plusieurs vitesses.

L’échec du collège unique est patent, et la FPFRE suggérait que les professeurs recentrent leur enseignement sur les disciplines fondamentales et que les parcours des élèves soient diversifiés en fonction de la maîtrise des savoirs et des méthodes de travail, et de leur appétence pour les différentes sortes d’études abstraites ou concrètes.

Selon les sources OCDE/PISA de 2015 les élèves français au niveau 2 de compétence, ont régressé en compréhension écrite entre 2002 et 2022, passant de 84.8% à 81.1%, alors que le score de l’OCDE progressait de 80.7% à 82.3%, et en mathématiques de 83.4% à 77.8% soit 5.7 points, alors que le score de l’OCDE baissait de 0.7 point passant de 78.5% à 77.6 %.

On pourrait dire que la baisse de niveau des élèves remonte au lendemain de mai 1968. La droite a multiplié les erreurs dans le champ éducatif.

Essayons de reprendre le cours de l’histoire des réformes à l’Education Nationale, marquées par les ministres qui se sont succédé à partir des évènements de mai 1968.

Du 28 au 30 mai 1968 Georges POMPIDOU est ministre de l’Education Nationale par intérim

Du 31 mai au 12 juillet c’est François ORTOLI

Edgar FAURE (13 juillet 1968 -21 juin 1969) déplorant « l’affreuse perfidie de la sélection » supprimait le classement des élèves, en janvier 1969

Son successeur, Olivier GUICHARD (1969-1972) mettait au programme les « mathématiques modernes ». On connaît la suite !

Joseph FONTANET (1972-1974), soucieux de « valoriser un langage spontané que le « maître se gardera de rectifier » réformait l’enseignement de la grammaire.

En 1974, Valérie GISCARD D’ESTAING est élu 3ème président de la République. Le Centre est aux commandes!

René HABY (1974-1978) créait « le tronc commun »

Christian BELLAC (1978-1981) lui, créait « les classes indifférenciées »

En 1981 François MITERRAND est élu Président de la République : changement de majorité, la gauche est au pouvoir

En 1982 Alain SAVARY rénove le collège unique. Manifestations pour l’école libre

Crée les ZEP et les bacs pro. Supprime l’orientation en fin de 5ème

1984 86 Jean-Pierre CHEVENEMENT retour aux fondamentaux et à l’instruction civique

1986-1988 René MONORY suppression des PEGC

En 1988 François Mitterrand est réélu

En 1989 Lionel JOSPIN Ministre d’Etat de l’Education Nationale, Jeunesse et Sports, et sa loi d’orientation du 10 juillet 1989 sur l’éducation. L’objectif était de conduire d’ici à 10 ans l’ensemble d’une classe d’âge au minimum au niveau CAP ou du BEP et 80% au niveau du Baccalauréat. Création des IUFM

1992-1993 Jack LANG Ministre de l’Education Nationale et de la Culture. La réforme JOSPIN est appliquée sous forme de décret

1993-1997 François BAYROU Ministre de l’Education Nationale, puis Ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’insertion professionnelle, enfin Ministre de l’Education Nationale de l’enseignement supérieur et de la Recherche. Il propose un nouveau contrat pour l’école. Il met l’élève au centre de l’éducation. Il introduit la cogestion du ministère avec certains syndicats enseignants!

Il crée les nouvelles filières du baccalauréat : L, S, ES

En 1995 Jacques CHIRAC est élu Président de la République, changement de majorité, la Droite revient aux affaires

1997-2000 Claude ALLÈGRE propose le socle commun. Il veut « dégraisser le Mammouth » mais se heurte aux syndicats enseignants. Ségolène ROYAL est ministre déléguée chargée de l’enseignement scolaire

2000-2002 retour de Jack LANG. Ministre de l’Education, Jean-Luc MELANCHON, ministre délégué chargé de l’Enseignement Professionnel. On reparle de la méthode globale, prépare les nouveaux programmes toujours en vigueur

En 2002 Jacques Chirac est réélu Président de la République, avec un mandat de cinq ans au lieu de sept précédemment

2002-2004 Luc FERRY est ministre de la jeunesse, de l’Education Nationale et de la Recherche. Lettre à tous ceux qui aiment l’école

Vient ensuite en 2004- 2005 François FILLON, (EN Enseignement Sup et Recherche) avec sa loi d’orientation pour l’avenir de l’école. La réforme du baccalauréat entrainera les mobilisations lycéennes contre la loi et le (CPE) Contrat de Première Embauche

La loi engage la modernisation de l’Éducation nationale, elle a pour ambition de répondre aux évolutions de la société française et de l’école depuis les années 1990.

Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour promouvoir l’égalité des chances. La scolarité obligatoire, concernant les élèves de six à seize ans, correspond aux études poursuivies à l’école élémentaire et au collège. Elle doit garantir l’acquisition d’un socle commun des connaissances et des compétences indispensables à chaque élève.

2005-2007 Gilles DE ROBIEN lui succède. Réforme des IUFM et promotion de la méthode syllabique

En 2007 Nicolas SARKOZY est élu Président de la République

2008- 2009, Xavier Darcos ministre de l’Education
« Je n’entends pas lancer une énième réforme qui porterait mon nom… plutôt procéder par touches successives, nettoyer les programmes, les améliorer au mieux, laisser aux enseignants toute liberté pédagogique, mais en fixant des objectifs clairs ». On retiendra sa réforme du lycée
Que ce soit sur l’école primaire, le collège ou le lycée, les convergences entre le ministre et le monde éducatif n’ont pas souvent été au rendez-vous. Le dernier terrain de confrontation, le lycée, a servi de révélateur aux tensions préexistantes.
2009-2022 Luc CHATEL retour à la semaine des 4 jours, non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, accompagnement éducatif, mastérisation

En 2022 François HOLLANDE est élu Président de la République : la gauche revient au pouvoir.

Nouveau changement de gouvernement. Vincent PEILLON est alors Ministre de l’Education Nationale, George-Pau LANGEVIN, ministre déléguée à la réussite éducative

En ce qui concerne l’enseignement, une concertation en décembre 2022 a acté la nécessité de donner la priorité à la scolarité obligatoire c’est la refondation de l’école avec la réforme des rythmes scolaires. Aménagement du temps scolaire retour à 4 jours et demi

Un rapport de janvier 2023 donnait les principes directeurs de la réforme telle que votée par le Conseil supérieur de l’éducation. Il appelait à un « collège repositionné » qui en finirait avec la multiplication des systèmes optionnels, à multiplier et diversifier les supports, les approches et les méthodes pédagogiques en vue de l’acquisition par tous du socle commun, à ne plus avoir pour seul modèle d’organisation la séquence unique d’une heure, à envisager des emplois du temps plus souples et évolutifs.

Le chantier de la rénovation du collège a été ouvert par la direction générale de l’enseignement scolaire en février 2023.

La loi de juillet 2023 avait confirmé le socle commun comme objectif central de la scolarité obligatoire et le séquençage en trois cycles, cycle 2 (CP, CE, CE2) Cycle 3 (CM1, CM2, 6ème) cycle 4 (5ème, 4ème, 3ème).

Plusieurs réunions ont eu lieu, mais une forte opposition à la logique du socle commun l’a fait passer au second plan, en attendant les travaux du Conseil Supérieur des Programmes et à la redéfinition des missions des enseignants.

Avec le changement de ministre Benoît HAMON succédant à Vincent PEILLON, l’application de la réforme est retardée, avec une redéfinition de la configuration des enseignements et des champs disciplinaires.

Najat VALLAUD BELKACEM est nommée Ministre de Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche depuis le 6 avril 2015, suite à la Démission de Geneviève FIORASO, qui était ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Nous sommes dans le 2ème gouvernement de Manuel VALLS du 25 avril 2024

C’est le Conseil supérieur des programmes créé en octobre 2023 qui a élaboré la réforme défendue par la ministre. C’est un groupe d’experts, issu de la caste des pédagogistes, qui depuis 1968, appliquent les thèses du sociologue Pierre BOURDIEU.

L’enseignant n’est plus là pour transmettre, mais pour aider l’enfant à « construire lui-même ses savoirs » ! La transmission est une aliénation parce que, en le soumettant à l’emprise d’une autorité qui se rêve créatrice, elle empêche (l’enfant) d’être l’auteur de lui-même.

Se fixant pour objectifs que les élèves familiarisés avec une démarche de questionnement dans les différents champs du savoir, acquièrent une autonomie qui leur permet de devenir acteurs de leur apprentissages, développent des capacités métacognitives qui leur permettent de choisir les méthodes de travail les plus appropriées, proposent des explications et des solutions à des problèmes d’ordre scientifique et technique, en mettant en valeur la créativité des élèves qui traversent tous les cycles.

Le jargon employé par les pédagogistes est parfois délirant, Exemples : traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête= nager en piscine : créer de la vitesse= courir, imposer une domination corporelle symbolique et codifiée= pratiquer un sport de combat…

La ministre relance donc la réforme du collège, en signant les décrets d’applications le jour même de la grève des enseignants du 19 mai 2015, contre son application à la rentrée 2016.

De même la ministre à souhaiter engager du 11 mai au 12 juin 2015 une large consultation pour recueillir les réactions et les suggestions de la communauté pédagogique et éducative !

A l’issue de celle -ci une synthèse sera élaborée par la direction générale de l’enseignement scolaire, rendue publique et transmise au Conseil supérieur des programmes.

L’application est prévue en 2016, à tous les niveaux, mais les manuels scolaires pour toutes les classes et disciplines seront-ils disponibles ?

Ce qui suscite en outre la colère concernant les disciplines :

Les heures d’accompagnement (en général français et mathématiques) qui venaient en plus des heures de cours seront supprimées.

Les heures de technologie, SVT, Physique-Chimie seront globalisées en 6ème (4h pour l’ensemble). Le professeur SVT pourra se voir contraint à enseigner de la technologie et vice-versa

Les élèves perdent ½ h en physique chimie et 1/2h de technologie en 3ème

L’horaire de LV2 est globalement augmenté (7.5h au lieu de 6h), mais réparti sur 3 ans alors que pour apprendre une langue des semaines à 2 h de cours, est recommandé.

La suppression des bilangues va entraîner des conditions de travail dégradées pour beaucoup de professeurs de LV2

Les nouveaux EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) qui vont représenter 20% des enseignements, par exemple langues et culture n’auront pas d’horaires supplémentaires, mais seront pris sur les heures disciplinaires.

Les professeurs n’auront pas d’heures de concertation pour préparer ces projets interdisciplinaires, dont l’organisation promet d’être compliquée.

Les élèves qui devront changer d’établissement en cours de cycle risqueront de travailler certaines notions, certains thèmes ou certaines problématiques plusieurs fois ou ne jamais en travailler certaines !

Les sections européennes seront supprimées : trop élitistes. La quasi disparition des classes bilangues rendues obsolètes puisque les élèves ayant fait de l’anglais au primaire (93% des élèves) n’auront plus droit. Trop élitistes !

L’allemand risque d’être une victime collatérale de cette réforme, et l’ambassadrice d’Allemagne en France a protesté officiellement contre la suppression des sections bilangues !

L’enseignement de l’allemand était un choix politique du traité signé par De Gaulle et Adenauer en 1963. Les sections bilangues avaient été créées en 2004 pour freiner l le déclin de l’apprentissage de la langue allemande.

L’option découverte professionnelle 3h sera supprimée.

L’horaire d’enseignement des langues anciennes jugées trop élitistes par le ministère sera dans le meilleur des cas réduit d’une heure par niveau. L’existence ou non de cet enseignement sera décidé localement

L’horaire consacré aux langues régionales sous forme optionnelle (enseignement de complément) sera au maximum d’une heure en 5ème 2h en 4ème ,2h en 3ème.

La refondation des programmes prévoit de rendre facultatifs dans les programmes d’histoire l’essor de la pensée humaniste, la philosophie et la société des Lumières, la chrétienté médiévale, la Réforme et les guerres de religions, le rôle de l’Eglise en Occident, alors que la naissance et l’essor de l’islam, le colonialisme ou les traites négrières font partie des thèmes obligatoires en 5ème! Pour apprendre la culpabilité ?

Pour l’historien Dimitri CASALI l’objectif est clair : gommer les racines chrétiennes de la France, de même que pour le Philosophe Pascal BRUCKNER : il y a sans doute ici une volonté d’ouverture à l’égard de l’Islam, un souci de plaire aux nouveaux arrivants en supprimant ce qui peut les heurter : l’enseignement d’un autre monothéisme et l’exercice d’un esprit critique !

Pour accompagner cette réforme la ministre n’a pas beaucoup de soutien. En les désignant de « Pseudo intellectuels » de nombreux intellectuels manifestent leur hostilité à la réforme !

On peut citer les Académiciens,: Jean D’ORMESSON, Pierre NORA, Marc FUMAROLI, les philosophes Michel ONFRAY, Régis DEBRAY, Pascal BRUCKNER, Luc FERRY, et bien d’autres…

Côté politique, elle peut compter sur Vincent PEILLON, et quelques soutiens sporadiques (Le FOLL, HAMON) sans oublier le Président de la République et le Premier ministre

Côté opposition, ils sont légions : plus de 230 parlementaires UMP-UDI emmenés par Bruno LEMAIRE ont demandé le retrait de cette réforme.

Mais les critiques fusent aussi dans la Majorité : Jean-Marc AYRAULT, Julien DRAY et même Jack LANG mettent en garde contre le risque insensé de soutenir cette réforme.

Côté syndicats les seuls soutiens sont la CFDT et l’UNSA, mais une intersyndicale SNES FSU, SNEP-FSU, SNALC FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Education, SNCL-FAEN SIES-FAEN s’oppose à la réforme…

D’après les sondages ODOXA, la majorité des Français refusent cette réforme.

Lors de la Commission Permanente du 30 mai, La FPFRE a pris la décision d’indiquer de son côté sur son blog sa position de désaccord avec cette réforme.

Les autres activités du Président de la FPFRE et conclusion.

Nous avons tenu deux Commissions Permanentes qui ont fait l’objet de Compte-rendu

Le président a assisté au groupe de travail sur le recrutement en Ecoles Européennes qui a eu lieu le 4 juin. Ces écoles ont été créées pour les personnels travaillant dans les institutions européennes.

Ces institutions regroupent 28 pays

Il y a 14 écoles de type 1 dont deux en France : Strasbourg et Manosque.

Les conditions matérielles dans ces écoles sont très bonnes.

Les programmes des enseignements sont différents des programmes français. La direction de ces établissements est très particulière.

Les professeurs qui sont recrutés pour 9 années, ont certes des émoluments intéressants, mais en contre partie les exigences sont très fortes en implication.

Les dossiers des candidats doivent être excellents, la sélection très rigoureuse.

Les professeurs français sont très appréciés en général

Par ailleurs, le président fait son possible pour promouvoir notre organisation auprès des institutions ayant une grande influence dans le monde.

Il a assisté au banquet de la Fondation Alliance Française.au musée de la Marine, qui a réuni les directeurs des Alliances françaises du monde entier

Il souhaite que de nouveaux collègues viennent à la FPFRE, pour préparer la succession et que l’esprit qui avait prévalu en 1932 perdure pour l’avenir.

Présider cette organisation est riche d’expérience, mais demande de la disponibilité, de la recherche d’informations et leur analyse, et l’esprit altruiste car nous sommes tous à la FPFRE des bénévoles au service des collègues enseignants résidant à l’étranger et Outre Mer

J’espère ne pas avoir été trop long !

Je vous remercie pour votre attention.

Réforme du collège : position de la F.P.F.R.E.

La FPFRE se prononce contre la réforme du Collège : elle se traduit par une baisse du niveau des élèves, un surcroît de travail pour les enseignants sans augmentation de salaire, une faisabilité incertaine dans les écoles françaises de l’étranger et Outre-Mer

La FPFRE appelle ses adhérents et sympathisants à s’associer aux mouvements de protestation contre cette réforme.

La messagerie professionnelle

NOUVEAU : les personnels détachés à l’AEFE disposent d’une boîte mail professionnelle.

Comment l’activer ?
Vous pouvez l’activer sur le lien suivant: http://webmail.education.fr/
Identifiant : prenom.nom@education.fr
Mot de passe : votre NUMEN (que vous pouvez changer par la suite)

A quoi sert-elle ?

Vous pouvez envoyer, recevoir, stocker des messages électroniques, communiquer rapidement et de façon sécurisée (antivirus et antispams performants).

Vous accédez à votre messagerie de votre établissement, de votre service, de chez vous, etc.
Vous disposez d’un espace de stockage pouvant aller jusqu’à 100 megaoctets.
Le format de l’adresse est : prenom.nom@ac-academie.fr

COMMENT UTILISER ET PROFITER DE CETTE ADRESSE ÉLECTRONIQUE ?

Deux moyens simples et complémentaires

Ainsi, vous pouvez consulter vos messages quel que soit l’endroit où vous vous trouvez (au bureau, dans votre établissement, à la maison, à l’étranger, etc.), du moment que vous avez un accès à internet.

VOUS ÊTES ENSEIGNANTS, VOUS DISPOSEZ DÉJÀ D’UNE ADRESSE DE MESSAGERIE À TITRE PRIVÉ

Si vous possédez déjà une adresse à titre privé (gmail, wanadoo, free, alice, tele 2, etc.) et que vous ne souhaitez pas avoir l’ensemble de vos messages à plusieurs endroits, vous pouvez très simplement rediriger vos méls de manière automatique d’une boite à l’autre.

QUE FAIRE EN CAS DE PROBLÈME ?

En cas de perte ou d’oubli de vos identifiants, vous disposez dans votre académie d’un dispositif d’assistance (envoi de mél, site à consulter, numéro de téléphone, etc.).
Consulter le webmail de votre académie ou bien le site de votre académie.

ACCÉDER AU WEBMAIL DE VOTRE ACADÉMIE

Services académiques d’assistance

Académies Site d’assistance Téléphone Boîte fonctionnelle
Aix-Marseille messagerie.ac-aix-marseille.fr/
Amiens http://www.ac-amiens.fr/messagerie/ 03 22 82 37 40 http://www.ac-amiens.fr/messagerie/
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Clermont-Ferrand http://www.ac-clermont.fr/personnels/assistance-informatique/ 0810 811 135 assistance@ac-clermont.fr
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Rennes | https://webmail.ac-rennes.fr | 0810 45 44 54 | assistance@ac-rennes.fr
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Échanges et actions de formation à l’étranger

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale ; aux déléguées et délégués académiques aux relations européennes et internationales et à la coopération ; aux responsables académiques de la formation ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux de langues ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale de l’enseignement technique et de l’enseignement des langues ; aux inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale, chargés des circonscriptions d’enseignement du premier degré ; aux chefs d’établissement

A - Enseignement public : programmes pour les enseignants du premier degré exclusivement

A.1 - Échange franco-allemand

A.2 - Échange poste pour poste avec le Québec

B - Enseignement public : programme pour les enseignants du second degré exclusivement

B.1 - Séjours professionnels (Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Italie, Portugal et Royaume-Uni)

C - Enseignement public : programme pour les enseignants des premier et second degrés

C.1 - Stages de perfectionnement linguistique, pédagogique et culturel à l’étranger

D - Enseignement public et privé sous contrat : programme pour les enseignants des premier et second degrés et les professeurs de français langue étrangère (Fle)

D.1 - Codofil, séjour en Louisiane

La loi du 8 juillet 2023 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’École de la République (rapport annexé) encourage une plus grande ouverture sur l’Europe et le monde au service de la réussite de tous : « L’École doit favoriser l’intégration des futurs citoyens français dans l’espace politique de l’Union européenne et rendre possible la mobilité professionnelle dans l’espace économique européen ». Distinctes des programmes européens dont elles peuvent être complémentaires, les actions de formation décrites dans la présente note contribuent fortement à cet objectif, en encourageant le développement des compétences linguistiques, personnelles et interculturelles des enseignants, l’ouverture des établissements scolaires sur l’Europe et le monde et la promotion du français à l’étranger.

La présente note de service décrit les programmes et actions d’échanges et de formation à l’étranger organisés au niveau national pour l’année scolaire 2015-2016. Ces programmes et actions s’adressent aux enseignants des premier et second degrés en fonction dans les établissements publics relevant du ministère de l’éducation nationale. Le programme Codofil s’adresse, en outre, aux enseignants de l’enseignement privé et aux professeurs de français langue étrangère (Fle). Pour la deuxième année consécutive, le programme Poste pour poste avec le Québec s’adresse également aux enseignants spécialisés (option D). Le programme Jules Verne fait l’objet d’une circulaire distincte (NOR : MENC1405356C circulaire n° 2024-035 du 11 mars 2024).

Les modalités d’organisation et de mise en œuvre varient en fonction des accords passés avec les différents pays partenaires. Il convient donc que les candidats soient particulièrement attentifs aux indications qui figurent dans les fiches descriptives de chacune des actions proposées avant de s’engager dans un projet. Les candidats sollicitant pour l’année d’échange une mutation, un détachement ou toute autre mobilité fonctionnelle ou physique, doivent impérativement le faire savoir lors de leur candidature.

L’annexe 1 classe les programmes d’échanges en fonction du public concerné.

L’annexe 2 présente les modalités de candidature ainsi que le calendrier à respecter pour chacune des actions de formation.

L’annexe 3 est consacrée au programme d’échange franco-allemand avec l’organisation du service des enseignants (3A), le formulaire à compléter (3B) et le modèle d’attestation de participation à l’échange franco-allemand (3C).

L’annexe 4 fournit des informations complémentaires sur le programme Codofil (séjour en Louisiane).

Il appartient aux recteurs d’académie de veiller à la diffusion de ces offres de formations à l’étranger auprès des écoles et des établissements scolaires. Il importe que le projet des enseignants souhaitant bénéficier des programmes et actions présentés dans la présente note soit pleinement intégré au projet pédagogique de l’école ou de l’établissement.

A - Enseignement public : programmes pour les enseignants du premier degré exclusivement

A.1 Échange franco-allemand

Ce programme est mis en œuvre et géré par la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), en collaboration avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj). Il s’adresse aux enseignants titulaires du premier degré.

Afin de respecter la réciprocité du programme, l’académie d’origine du candidat retenu s’engage à accueillir en retour un enseignant allemand, soit dans le département d’origine du candidat partant, soit éventuellement dans un autre des départements de l’académie. Par ailleurs, une académie peut se porter volontaire pour accueillir un enseignant allemand sans envoyer d’enseignant français en Allemagne.

Objectifs et durée

Cet échange d’une année scolaire, renouvelable une fois, vise à développer l’enseignement de la langue allemande à l’école primaire, de la maternelle au cours moyen deuxième année. Il permet le perfectionnement linguistique et culturel des candidats qui s’engagent, à leur retour en France, à assurer des activités qui contribuent au développement de l’enseignement de l’allemand. Il donne l’occasion aux élèves français de bénéficier de cours assurés par des enseignants allemands et participe à la diffusion de la langue et de la culture françaises en Allemagne.

Dans le cadre de l’évaluation nationale du dispositif par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, la Dgesco sera amenée à reprendre l’attache des candidats à leur retour en France.

Procédure de candidature

Le formulaire de candidature complété par le candidat (annexe 3B) est transmis à l’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) de circonscription pour avis à la date indiquée au niveau académique.

Le candidat est susceptible d’être convoqué à un entretien de motivation par le rectorat.

Les enseignants français déjà en poste en Allemagne et souhaitant être reconduits devront suivre la même procédure de candidature.

Le formulaire de candidature est téléchargeable sur le site Éduscol dans la rubrique « Europe et Monde » (http://eduscol.education.fr/cid52926/echange-franco-allemand-des-enseignants-du-1er-degre.html).

Le candidat s’engage, s’il est retenu, à participer à l’échange ainsi qu’aux stages organisés par l’Ofaj. Un rapport d’activités est attendu en fin d’année scolaire (voir annexe 2).

Procédure de sélection, de validation et d’envoi des dossiers à l’administration centrale

Cette procédure est coordonnée par la délégation académique aux relations européennes et internationales et à la coopération (Dareic).

Après réception des dossiers de candidature, l’IEN porte un premier avis et transmet tous les dossiers à l’inspecteur d’académie-directeur académique des services de l’éducation nationale (IA-Dasen) qui portera l’avis définitif. Cet avis peut être fondé sur un entretien au cours duquel la motivation, les compétences linguistiques et les capacités d’adaptation des candidats seront appréciées. En cas de refus, un avis motivé figurera obligatoirement sur le dossier de candidature de l’enseignant.

Au terme de cette procédure de validation, la Dareic envoie sous bordereau et par voie hiérarchique au ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Dgesco MAF2, 110 rue de Grenelle, 75357 Paris SP 07 et par courriel (dgesco.formation@education.gouv.fr) pour le 10 mars 2015 au plus tard :

  1. la liste récapitulative des candidats retenus ;

  2. les dossiers de candidature classés par département ;

  3. la capacité d’accueil d’enseignants allemands par département d’une académie envoyant ou non un enseignant français en Allemagne.

La direction académique informe chaque enseignant de l’issue de sa candidature.

Procédure d’affectation des candidats

Courant avril 2015, une commission franco-allemande répartit les candidats par Land, selon l’un de leurs trois vœux et selon les postes disponibles, en tenant compte des partenariats existant entre les académies et les Länder, afin d’en renforcer les liens et de respecter la réciprocité du programme. L’affectation dans les écoles du Land est faite ultérieurement, lors du séminaire de contact organisé par l’Ofaj fin mai 2015.

Après communication des résultats d’affectation à l’académie par la Dgesco, le directeur académique des services de l’éducation nationale adresse à chaque candidat retenu une attestation de participation au programme d’échange sur le modèle de l’annexe 3C.

A.2 Échange poste pour poste avec le Québec

En liaison avec la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (Dreic), la Dareic de l’académie d’Amiens gère, au niveau national, la mise en œuvre et le suivi administratif et financier des échanges poste pour poste avec le Québec.

Ce programme s’adresse aux enseignants du premier degré des classes de grande section de maternelle au cours moyen deuxième année titulaires de leur poste, ainsi qu’aux enseignants spécialisés (Capa-SH, option D) titulaires d’une Clis ou d’une unité d’enseignement. Tous les enseignants doivent justifier de cinq années d’ancienneté.

Objectifs et durée

Cet échange d’une année scolaire a pour objectif l’enrichissement des pratiques pédagogiques des participants ainsi que le renforcement des liens historiques entre la France et le Québec.

Procédure de candidature et de validation des dossiers

Les candidats sont invités à consulter l’annexe 2. - A.2.

B - Enseignement public : programme pour les enseignants du second degré exclusivement

B.1 Séjours professionnels (Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Italie, Portugal et Royaume-Uni)

Le Centre international d’études pédagogiques (Ciep), en liaison avec l’inspection générale de l’éducation nationale, gère la mise en œuvre et le suivi administratif et financier de ce programme.

B.1.1 Séjour d’enseignants français dans un établissement en Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Italie, au Portugal et au Royaume-Uni

Objectifs et durée

Ce programme de deux semaines consécutives (dont une semaine sur la période des congés scolaires) s’adresse prioritairement aux enseignants d’allemand, d’anglais, d’espagnol, d’italien, de portugais et de disciplines non linguistiques. Dans une moindre mesure et en fonction des places disponibles, il s’adresse également aux enseignants d’autres disciplines.

Il a pour objectif de renforcer les compétences en langues vivantes étrangères des enseignants français et de développer la coopération bilatérale avec les pays concernés.

Les enseignants participent à la vie d’un établissement scolaire européen (observation de cours et de pratiques pédagogiques, conduite de cours en binôme avec un collègue étranger, étude de dispositifs d’accompagnement des élèves, analyse des procédures d’évaluation, d’orientation ou d’encadrement).

Procédure de candidature

L’inscription se fait en ligne sur le site du Ciep http://www.ciep.fr/sejours-professionnels

Pour le Royaume-Uni, les enseignants français doivent obligatoirement joindre à leur dossier de candidature l’engagement écrit d’un établissement d’accueil.

Pour les autres destinations, il n’est pas nécessaire d’avoir un partenaire identifié. Cependant, si le candidat a déjà un établissement d’accueil, il doit le mentionner dans son dossier pour qu’il en soit tenu compte. Cet établissement d’accueil européen doit s’inscrire auprès de l’organisme gérant ce programme dans son pays.

Les candidats sont invités à consulter l’annexe 2 B.1.

B.1.2 Accueil d’enseignants européens (Allemagne, Autriche, Espagne, Irlande, Italie, Portugal, Royaume-Uni) dans un établissement public du second degré en France

Les établissements scolaires français peuvent également accueillir un collègue européen pour une durée de deux semaines. Les enseignants étrangers candidats auront, de leur côté, procédé à leur inscription auprès de l’organisme gérant ce programme dans leur pays.

Procédure de candidature pour les établissements français

L’inscription se fait en ligne sur le site du Ciep http://www.ciep.fr/sejours-professionnels

Les établissements candidats sont invités à consulter l’annexe 2. - B.1.

C - Enseignement public : programme pour les enseignants des premier et second degrés

C.1 Stages de perfectionnement linguistique, pédagogique et culturel à l’étranger

Le Ciep, en liaison avec l’inspection générale de l’éducation nationale, gère la mise en œuvre et le suivi administratif et financier de ces stages. Le programme s’adresse aux enseignants du premier degré et aux enseignants de langues et de disciplines non linguistiques du second degré.

Objectifs et durée

Les stages, de durée variable selon la langue et le pays, se déroulent pendant les congés scolaires d’été. Ils visent à renforcer les compétences linguistiques, culturelles et pédagogiques des enseignants. Les langues concernées pour le premier degré sont l’allemand et l’anglais et, pour le second degré, l’allemand, l’anglais, le chinois, l’espagnol, l’italien et le portugais.

Procédure de candidature

L’inscription se fait en ligne sur le site du Ciep : http://www.ciep.fr/language-courses/faq

Les demandes formulées ne peuvent porter que sur une seule action de formation. Toutefois, les candidats sont autorisés à formuler un second vœu au cas où le stage demandé serait complet. Il convient de ne remplir qu’une seule fiche de candidature.

Les candidats retenus ont l’obligation de suivre l’intégralité du programme du stage et de respecter les dates d’arrivée et de départ arrêtées et publiées dans les fiches d’information. La présence et l’assiduité sont contrôlées par l’organisme de formation. Les stagiaires ont obligation de répondre à un questionnaire d’évaluation à la fin de la formation. Les participants aux stages remettent un bilan de fin de stage qu’ils adresseront aux inspecteurs concernés de leur académie (IEN 1er degré, IA/IPR, IEN/EG) ainsi qu’une copie au Ciep.

Les candidats sont invités à consulter l’annexe 2.- C.1.

D - Enseignement public et privé sous contrat : programme pour les enseignants des premier et second degrés et les professeurs de français langue étrangère (Fle)

D.1 Codofil : séjour en Louisiane

Le Ciep gère la mise en œuvre et le suivi administratif de ce programme.

Au titre du soutien que la France apporte aux États-Unis pour le développement de la langue française en Louisiane, des postes d’enseignants dans les écoles de cet État sont ouverts aux instituteurs, aux professeurs des écoles ainsi qu’aux professeurs certifiés, agrégés et assimilés des disciplines suivantes : lettres, histoire et géographie, mathématiques, sciences physiques et chimiques, sciences de la vie et de la Terre, langues vivantes, éducation physique et sportive.

Objectifs et durée

Ce programme d’une année scolaire (renouvelable deux fois) est piloté par le conseil pour le développement du français en Louisiane (Codofil) et le département de l’éducation de l’État de Louisiane (LDE), en partenariat, en France, avec le ministère des affaires étrangères et du développement international et le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Les accords de coopération franco-louisianais ont pour objectifs de :

Procédure de candidature et éligibilité

Les postes sont ouverts aux enseignants titulaires ou non de l’enseignement public et privé et aux enseignants de Fle. Tous les candidats doivent justifier de trois années d’expérience professionnelle (les années d’assistanat de langue et de stage avant titularisation ne sont pas prises en compte). Le candidat doit enseigner à temps complet au moment du dépôt du dossier.

Les enseignants titulaires de l’enseignement public doivent demander un détachement, qui sera accordé sous réserve de l’avis favorable donné par le supérieur hiérarchique. Ce détachement prend effet au 1er août 2015 pour une période d’un an renouvelable deux fois. À l’issue de ce détachement, les enseignants sont réintégrés dans leur département/académie d’origine. Ils pourront ensuite solliciter un nouveau détachement ou une disponibilité.

Les enseignants titulaires de l’enseignement privé doivent demander une disponibilité pour convenance personnelle.

Les candidats Fle doivent justifier d’une maîtrise ou d’un master de français langue étrangère (Fle). Ne seront pris en compte que les diplômes acquis à la date du dépôt de candidature.

Conditions de participation et de séjour

Les avis des supérieurs hiérarchiques doivent porter sur les compétences linguistiques des candidats, leurs motivations et faculté à adapter leur enseignement en français à des élèves non francophones dans un contexte culturel nouveau, leur capacité à s’adapter aux usages scolaires en vigueur dans le pays d’accueil, et leur désir de contribuer, à leur retour en France, à la connaissance de la langue et de la civilisation nord-américaines.

Chaque participant doit remettre, à la fin de son séjour, au consulat général de France à La Nouvelle-Orléans, un rapport qui sera communiqué à la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats - (DGMDP) du ministère des affaires étrangères et du développement international, à la direction des relations européennes et internationales et de la coopération - (département Amérique, Afrique du Nord et Moyen-Orient - Dreic 1B) et à la direction générale de l’enseignement scolaire (département des relations européennes et internationales Dgesco-DEI) du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En raison de la décentralisation administrative du système scolaire américain, les autorités louisianaises ne connaîtront les postes à pourvoir qu’à partir du 30 avril 2015. Aucune liste de postes vacants ne peut donc être publiée à l’attention des candidats.

Les postes sont à pourvoir au 1er août 2015. Les candidats recrutés s’engagent à participer à un stage préparant à la prise de fonction, organisé par le département de l’éducation louisianais, la dernière semaine du mois de juillet ou la première semaine du mois d’août 2015 (dates à confirmer en fonction de celle de la rentrée scolaire en Louisiane).

Les enseignants sont généralement affectés dans des établissements publics ; il existe toutefois quelques postes dans des établissements privés. Durant leur période de service en Louisiane, les enseignants relèvent des autorités scolaires locales et doivent se conformer à l’organisation et au règlement de leur établissement d’accueil.

Organisation du service des enseignants

Les personnels recrutés sont appelés à enseigner la langue française ou à enseigner certaines matières en français (programme dit « d’immersion ») dans des établissements louisianais des premier et second degrés (d’un niveau correspondant au collège français ; il n’existe pas de poste au niveau lycée dans ces établissements). Les professeurs de Fle et les professeurs de lettres et de langues vivantes enseignent le français langue étrangère.

Les enseignants d’autres disciplines et les enseignants du premier degré enseignent en français, dans les classes d’immersion, les matières du programme américain. En cas d’affectation en école homologuée, les enseignants appliqueront les programmes français.

Pour tous les enseignants, y compris ceux qui enseignent en classes d’immersion, une sensibilité à l’interculturel est attendue ; une expérience ou une formation en didactique des langues est appréciée.

Les candidats sont invités à consulter l’annexe 2. - D.1. Ils sont également invités à lire attentivement l’annexe 4 où ils trouveront des informations relatives aux conditions de rémunération et d’imposition ainsi que quelques recommandations complémentaires.

Connaissez vous le Volontariat International ?

Etre Volontaire International, c’est partir pour une mission professionnelle à l’étranger tout en bénéficiant d’un statut public protecteur.

Le V.I est placé sous la tutelle de l’Ambassade de France.

De 6 à 24 mois, les missions s’effectuent :

Le Volontariat International n’est pas du bénévolat.
Les V.I perçoivent mensuellement une indemnité forfaitaire, variable suivant le pays d’affectation, mais indépendante du niveau de qualification.

Destiné principalement aux étudiants, jeunes diplômés, ou chercheurs d’emploi, de 18 à 28 ans, le Volontariat International est une expérience professionnelle enrichissante, véritable tremplin pour une carrière internationale.

Tous les métiers sont concernés:

Vous devez avoir entre 18 et 28 ans, être de nationalité française ou européenne et être en règle avec les obligations de service national de votre pays. Mais surtout faire preuve d’esprit d’initiative et d’une forte motivation.

Candidatures à des postes dans les établissements d’enseignement français en Andorre

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-directrices et directeurs académiques des services de l’éducation nationale
La présente note de service a pour objet de préciser les conditions dans lesquelles les candidats à un poste en principauté d’Andorre doivent déposer leur candidature au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Les personnels retenus sont affectés dans la principauté d’Andorre sans limite de durée. Lorsqu’ils souhaitent quitter l’Andorre, ils sont affectés prioritairement dans leur département ou académie d’origine.

L’enseignement français en Andorre est régi par une convention entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la principauté d’Andorre dans le domaine de l’enseignement qui a été signée le 24 septembre 2003 (Journal officiel de la République française du 12 janvier 2006).

Cette convention prend en compte les besoins spécifiques de l’Andorre en adaptant l’enseignement dispensé dans les établissements français de la principauté.

Ces établissements sont placés sous la responsabilité d’un délégué à l’enseignement relevant du ministre français de l’éducation nationale.

L’enseignement dispensé, conforme à celui des établissements publics de la République française, sanctionné par des diplômes français, fait l’objet de mesures d’aménagement pour permettre un renforcement de l’enseignement de la langue catalane, de l’histoire, de la géographie et des institutions de l’Andorre.

Recrutement institut français de Hanoï

Offre d’emploi à pourvoir à partir du 1er octobre 2024

Profil du poste : sous la responsabilité directe de M. le Secrétaire Général, cet agent sera en charge de ressources humaines et de service intérieur de l’établissement, suit la politique de ressources humaines ainsi que la logistique de l’établissement.

Les dossiers complets, adressés à l’attention de Mme Nguyen Thanh Ha, doivent être envoyés par email : nguyen.thanh.ha@espace-ccfhanoi.org ou déposés sous pli fermé au plus tard le 24 septembre 2024 à l’Institut Français de Hanoi - L’Espace - 24, Trang Tien, Hoan Kiem, Hanoi. Les candidats sélectionnés seront convoqués à un entretien dans la semaine du 25 septembre 2024.

L’académie de Guyane recrute

L’académie de la Guyane recrute des enseignants contractuels dans le premier et le second degré (toutes les disciplines).

Pour déposer votre candidature, vous devez :

  1. Justifier d’un diplôme :

de niveau Licence, pour le premier degré,
en adéquation avec la discipline sollicitée, pour le second degré. Vous pouvez postuler dans plusieurs disciplines correspondant à votre formation,
Licence exigée pour les disciplines d’enseignement général
Licence STAPS, diplôme sauvetage aquatique, diplôme secouriste (PSC1) pour les candidats souhaitant exercer en EPS,
Licence, DUT, BTS, Bac Professionnel, brevet professionnel, Brevet de Maîtrise avec un minimum de 3 années d’expérience professionnelle pour les disciplines d’enseignement professionnel.
Toute autre candidature sera expertisée par l’inspecteur de la discipline.

  1. Remplir les conditions suivantes :

aptitude physique exigée pour l’accès à la fonction publique,
casier judiciaire vierge de toute condamnation
un titre de séjour en cours de validité avec une autorisation de travail pour les ressortissants hors UE.
3) Vous munir des documents suivants en format pdf (si envoi par mail) :

un Curriculum Vitae,
la copie de vos diplômes
une lettre de motivation
la copie de votre pièce d’identité,
la copie de votre carte vitale,
un RIB.
4) Fournir une adresse électronique ET un numéro de téléphone (de préférence portable) où vous serez joignable.

Remarques :
A l’issue de la procédure d’inscription, vous recevrez un courrier vous informant de la suite donnée à votre demande. Les besoins déterminent les recrutements ; vous pouvez donc être sollicité(e) à tout moment de l’année.

Contacter la DPE (Division du Personnel Enseignant)

Par courrier postal :
Rectorat de la Guyane
A l’attention de la DPE 1 ou DPE 2
Site Troubiran - Route de Baduel
BP 6011
97300 Cayenne Cedex

Devenir professeur de français langue étrangère (FLE) : quels débouchés en France et à l’étranger ?

Le métier de professeur de français langue étrangère (FLE) permet d’enseigner en France à des publics migrants, mais aussi de travailler à l’étranger. Si les débouchés existent bel et bien, les contrats peuvent être très différents d’un pays à l’autre.

13 nouveaux cours en ligne gratuits sur France Université Numérique

FUN est une plateforme de MOOC (Massive Open Online Courses, en français « Cours en ligne ouverts à tous ») mise à disposition des établissements de l’enseignement supérieur français et de leurs partenaires académiques dans le monde entier. Lancée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en octobre 2013, cette initiative vise à fédérer les projets des universités et écoles françaises pour leur donner une visibilité internationale, et permettre à tous les publics d’accéder à des cours variés et de qualité où qu’ils soient dans le monde.

Tous les cours présents sur FUN sont conçus par des professeurs d’universités et écoles françaises et leurs partenaires académiques internationaux. Les étudiants et les internautes peuvent suivre ces cours de manière interactive et collaborative, à leur rythme.

Pour cette rentrée, ce sont 13 cours pour lesquels il est possible de s’inscrire :

« Désir d’entreprendre », dispensé par le CNAM, débutera le 27 octobre,
« Économie circulaire et innovation », dispensé par l’UVED, débutera le 1er septembre,
« Des rivières et des hommes », dispensé Grenoble INP, débutera le 3 novembre,
« Dernières nouvelles du crime », dispensé par le CNAM, débutera le 3 novembre,
« Optimisation Stochastique Évolutionnaire », dispensé par l’Université de Strasbourg, débutera le 8 septembre,
« L’Union Européenne au défi de l’intégration économique », dispensé par l’ENS de Lyon, débutera le 23 septembre,
« Python : des fondamentaux à l’utilisation du langage », dispensé par l’Inria, débutera le 3 novembre,
« Introduction aux réseaux mobiles », dispensé par l’Institut Mines-Telecom, a débuté hier,
« Introduction à HTML5 - Animations et jeux », dispensé par le groupe INSA, débutera le 23 septembre,
« Principes des Réseaux de données », dispensé par l’Institut Mines-Telecom, débutera le 8 septembre,
« Introduction aux technologies des médias interactifs numériques », dispensé par le CNAM, débutera le 16 octobre,
« Introduction à la statistique avec [l’aide du logiciel libre] R », dispensé par l’Université Paris-Sud, débutera le 15 septembre,
« Éléments de santé au travail pour les ingénieurs et managers », dispensé par le CNAM, débutera le 16 octobre.